
On constate que des question sont restées jusqu'à ce jour
sans réponse en ce qui concerne :
- la
circulation et le stationnement
des "brinks" (six banques sur le Cours), des camions de livraisons
aux cafés et aux restaurants, de ceux qui livrent les deux débits
de tabac (12 tonnes, 12 m de long, 2 m 50 de large sans rétroviseur),
des camionnettes d'enlèvement des ordures, des fourgons cellulaires
et de leur accompagnement policier, des voitures de pompiers, de police,
ambulances, etc...
- les
manifestations
Elles sont en nombre de 35 chaque année et les Aixois sont 35 %
à en souhaiter davantage.
En mars dernier, un char du Carnaval mesurait 3 m, quant à la fête
de l'Artisanat, elle a regroupé pour les journées pascales
160 exposants, créateurs et artisans d'Art.
Leur survie est indispensable pour l'animation et l'économie de
la ville.
- l'esthétique
Le Cours
avec ses 6 m va se transformer en une avenue étriquée, enfoncée
entre deux trottoirs hauts et abrupts dont la largeur augmentée
de 4 m chacun sera sans doute disproportionnée par rapport à
la largeur de la voie roulante.
En tout état de cause, il y perdra de sa grandeur et de sa majesté.
En conclusion, c'est très exactement le projet de M. Antoine Grumbach
qui prend corps peu à peu, et la soi-disant concertation est illusoire.
Adieu,
au Cours à carrosses pour aujourd'hui et pour demain.
Lucienne RAYMOND , Vice-Présidente de l'Association pour la
Protection des Demeures Anciennes et Paysages Aixois
dans
Le Courrier d'Aix du 17 Avril 1999.
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